On est tous égaux face à la mort, mais pas face à l’anglais. Entre ceux qui ont adopté cette langue au point de s’émanciper des sous-titres quand ils regardent un film américain et ceux qui, dans le doute, rajoute « -ed » à la fin d’un verbe français en croisant les doigts pour tomber juste (« No, I haven’t dejeuned… »), on se demande ce qui s’est passé depuis ces années de collèges où on suivait les mêmes cours. Et dans cette société mondialisée, forcément, la langue de Shakespeare fait parler.
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